Un sondage d’opinion ne donne pas une vérité valable partout et pour toujours. C’est une photographie d’un moment précis, dans un pays donné. Par exemple, si une grande marque de café veut connaître les habitudes de consommation de ses clients ou de ses acheteurs potentiels, elle va le faire dans tous les pays où elle distribue ses produits. Elle ne peut effectuer un sondage rémunéré aux Etats-Unis en pensant que les réponses des américains du Nord vont concerner ses clients italiens ou français. Si vous avez déjà goûté le café très allongé des Américains ou le café très serré des Italiens,  vous comprenez de quoi je veux parler. 

Une grande marque ne peut pas non plus imaginer que le sondage rémunéré qu’elle a effectué a une validité sans limite. Nos habitudes changent. Elles peuvent changer vite et les causes varient : moins de pouvoir d’achat car le pays s’appauvrit, moins de consommation car le produit coûte plus cher à cause des brusques changements climatiques, des conflits, etc.  Un exemple ? Le prix du cacao a flambé en 2024 car les pays producteurs doivent faire face à un virus qui se propage de cacaotiers en cacaotiers, en plus d’un réchauffement climatique qui réduit également la quantité et la qualité des récoltes. Résultat, de grands bouleversements dans la consommation du produit et une nécessité d’adaptation pour les fabricants.

👉 C’est la raison pour laquelle, lorsque vous vous inscrivez sur Survimpact, vous ne recevez pas de sondages rémunérés destinés à un autre pays que le pays où vous vous êtes enregistrés et où vous résidez. Il en va de la fiabilité des réponses. Ce sont bien vos habitudes de consommation particulières à votre pays qui sont prises en compte. 

Les sondages d’opinion ne sont pas exclusivement destinés aux grandes marques. De nombreux instituts de santé s’appuient sur des résultats de sondages, menés sur un quota de personnes conséquent, pour mieux comprendre les habitudes de vie des populations. Même si ce sont des sondages rémunérés, la finalité, ici, n’est pas mercantile. Elle est d’utilité publique. Très souvent, nos a priori ne reflètent en rien nos comportements dans le réel et les sondages sont alors un révélateur incroyable de nos habitudes. Bonnes ou mauvaises… Voici quelques exemples :

La lutte contre l’obésité est un enjeu majeur de santé dans de nombreux pays. Plus particulièrement dès le jeune âge, quand les mauvaises habitudes s’installent. Les instituts de santé questionnent, analysent, donnent des recommandations et la plupart du temps, les politiques publiques agissent.

En 2025, au Royaume-Uni, un sondage d’opinion réalisé par la British Nutrition Foundation ( Fondation britannique pour la nutrition) a révélé que 32 % des parents ne savaient pas quelle portion de nourriture donner à un enfant, avec un risque d’assiette bien trop remplie. Or, 37 % des parents obligent leurs enfants à finir leur assiette. Ces deux éléments combinés ont été considérés comme un possible déclencheur du problème d’obésité infantile. La fondation recommande des repères de nourriture adaptés en ce qui concerne la taille des portions. 
 

En 2018, une étude internationale menée en Australie, aux Etats-Unis, en Chine et au Mexique, sur des enfants âgés de 4 à 13 ans a révélé que plus de 95 % des enfants australiens et américains prennent des collations ou snacks riches en sucres ajoutés et graisses saturées. Ces snacks, en dehors des repas, représentent 30 % (Australie) et 25 % (USA) des apports caloriques quotidiens.

Les Français, grands gastronomes…pas toujours ! En 2024, l’Association santé environnement France (ASEF) reconnue d’intérêt général par l’État français, a réalisé un sondage sur les comportements alimentaires des petits Français. 24 % boivent du sirop sucré ou du soda à table et 10 % ajoutent systématiquement du ketchup ou de la mayonnaise à leur plat. Le plus étonnant fut de constater que 87 % ignoraient ce qu’étaient une betterave, ne reconnaissaient ni le poireau, ni la courgette, ni la figue, ni l’artichaut.

En 2024, au Royaume-Uni, un sondage d’opinion menée par la University College London (Collège universitaire de Londres) a mis en lumière une surprenante constatation : après le suivi de 2400 paires de jumeaux, il s’avère que 60 à 74 % de la « sélectivité » alimentaire serait en lien avec la génétique et le reste influencé par l’environnement familial. Les chercheurs recommandent donc d’amener les enfants à une diversité alimentaire dès le plus jeune âge.

Une étude indienne, pilotée pour le Département de psychologie de l’Université Saurashtra en Inde en juin 2025 a révélé que 81 % des enfants de moins de 10 ans consommaient leur repas en regardant des écrans. Les chercheurs alertent sur les impacts négatifs de ces comportements sur le développement sensoriel et social.

Qu’elles soient du domaine de la santé, du bien-être, de la simple envie d’être mieux servis, les attentes des consommateurs trouvent un réel écho dans les sondages rémunérés lancés par les marques ou les organismes publiques. Les sondages présentés ci-dessous, vous montrent à quel point les réponses ont été utiles et bénéfiques pour l’ensemble des parties.

En 2024, un sondage réalisé auprès de 1010 personnes par l’institut CSA pour CNews, Europe 1 et le JDD, a révélé que 51 % des Français considéraient l’origine d’un produit comme le critère d’achat le plus important. Résultat : les fabricants et les distributeurs ont renforcé leurs partenariats avec les acteurs locaux, cherchant de nouvelles sources d’approvisionnement et mettant en avant un affichage plus clair et plus détaillé.

En 2021 et 2020, une étude internationale d’Accenture et un sondage international de Fashion Revolution ont clairement mis en avant le souhait des consommateurs de réutiliser et/ou recycler les vêtements usagés. Résultat : des grandes marques comme Levi’s et Zara ont amélioré leur offre. Introduction de matériaux éco-responsables, reprise,  rénovation ou revente des vêtements usagés. En conclusion, ces sondages ont directement contribué à une mode plus durable et une économie circulaire.

Illustration avec un exemple de sondage mené au Royaume-Uni en 2017 auprès de patients allemands, français, espagnols et anglais souffrant de rectocolites ulcéreuses et de gastroentérologues. Les remarques des patients à propos de la taille des comprimés, le nombre d’unités à prendre, la fréquence d’administration ont directement influencé la formulation de médicaments plus adaptés. Les laboratoires pharmaceutiques ont fabriqué des comprimés plus petits et dosés différemment afin de réduire le nombre de prises. 

Les sondages répondent à des interrogations spécifiques, ciblées, particulières et ces interrogations ne nous concernent pas tous de la même façon. Il est toutefois indéniable que les sondages d’opinion font partie des meilleurs outils pour recueillir l’opinion d’une population, comprendre ses besoins, analyser ses comportements. C’est pourquoi ils sont plébiscités pour élaborer des stratégies de marketing, améliorer des produits, développer des politiques publiques, répondre à des questions de santé. Les enjeux peuvent être cruciaux et c’est bien vos opinions qui font toute la différence. Vos avis sont toujours utiles s’ils sont intelligemment valorisés. Survimpact s’engage à les respecter et les valoriser.

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